Bonne lecture !

PS: il reste encore des fringues à récupérer "Internat 273".
Check le site: http://soireemichelet.online.fr ! (clip de la soirée , photos et sons! Y'en a qui ont pris leur pied...)

• ¤ Suicide: Popov, le Russe qui fabriquait des faux billets de 50000 roubles, s'est suicidé en constatant qu'il lui fallait 48 heures de travail ininterrompu pour s'acheter une baguette.
• ¤ Tentative de suicide: Scoop: Patricia Kaas s'est tiré une balle dans la tête en 1968 !La balle ricocherait toujours...
• ¤ Stupéfiant: Arrestation d'un bûcheron pour trafic de hâches.
• ¤ Social: Explosion démographique dans le milieu rural: 16 morts.
• ¤ Mode: Le Vatican lance le noeud pape.
• ¤ Médecine: Monseigneur Lustiger interdit les fécondations in vitro à l'hôpital Bon Secours à Paris. On a beau lui expliquer que ça n'a aucun rapport avec les fenêtres de Notre-Dame, ça n'a servi à rien...
• ¤ Entracte: Croyant sucer un bonbon menthe-réglisse, un dompteur s'étouffe avec un pingouin.
• ¤ Prévention Routière: Ne buvez plus au volant! Buvez à la bouteille!
• ¤ Résultats du Loto: Si vous avez joué le 37, le 8, le 42, le 7, le 35, le 14 et le 8, vous vous êtes gourrés: vous avez joué deux fois le 8.

Le groupe s'est formé en 95 et a déja sorti plusieurs disques:
-un autoproduit: Mate. Feed. Kill. Repeat.
-Slikpnot; sur I AM RECORD.
Et ils sont actuellement en studio pour enregistrer ce qui devrait rapidement devenir un classique du néo-métal. Si vous voulez découvrir le Néo-métal; un conseil écouter l'abulm éponyme Slipknot. Et pour plus de détail rendez vous le 29 Mai au Zénith à 19h30; 171 francs la place.

La première chose à dire est que cet album diffère totalement du précedent.Beaucoup moins techno et inspiré par les années 80 (il fallait bien qu'elles débarquent ,20 ans après ,c'est la mode rétro: mais là je vous jure que c'est venu vite ,comme une claque). Examinons un peu l'album en détail.

Le premier morceaux et aussi le premier single , One More Time ne donne pas vraiment le ton de Discovery. C'est le morceau le plus formaté pour passer à la radio . S'il ne plait pas à tous car il peut paraitre trop commercial (il s'est vendu à 800.000 exemplaires dont 400.000 en France),c'est quand même un bon morceaux. Ensuite le style change radicalement , même d'une chanson à l'autre , alternant les morceaux bien dansants avec les morceaux qu'on peut prendre pour de la pop ou de la soul. Mais dans tous les cas , on a perdu l'usage d'instruments incontournables dans les morceaux de Cassius1999 , Armand Van Helden et des Daft de 96. Les voix se font plus présentes et toujours aussi vocodées que dans Around the world : ils utilisent le vocoder à fond dans Harder Better Faster Stronger , ou bien dans le style des Buggles (Video killed the radio star) dans Digital Love. On a perdu quelques instruments mais on a pas perdu le style des Daft Punk.
Les morceaux de l'album ne me déplaisent pas du tout ,mais il faut avouer que je suis rester perplexe à la première écoute.Une fois habitué ( 3 passages pour écouter d'une oreille sans préjugés ) ,on commence à apprécier et à se dire que ça va pas mal changer en boite s'ils passent ça.En tout cas ça pourrait le faire. Pour résumer vite fait ,on peut dire que c'est du Daft Punk à la sauce des "Rhytmes Digital" (enfin vite fait...)

Une autre particularité qui fait couler beaucoup d'encre est la carte "Daft Club". Kesako? Et bien c'est un code d'acces inscrit sur une carte format CB que l'on trouve dans chaque album. Et ça sert ...? A télécharger des remix et des inédits des Daft Punk depuis leur site Web ! (www.daftclub.com). Je sais pas si vous voyez ,mais vous mettez votre CD à jour ; l'avantage pour les Daft est de pouvoir relancer un single un peu quand ils le veulent.Imaginez un peu un morceau comme Voyager (la 10 ,qui aurait pu bouger grave) : un petit remix techno house peut faire oublier le coté Rock des 80's et faire un carton en boite par la même occasion. C'est aussi tout simplement un moyen de rester en contact avec le public...peut être pour éviter la crise cardiaque au prochain album :)
Enfin pour finir , notons que les Daft Punk , comme ils le disent eux même , ne sont à classer dans aucun genre ,et que leur but est de faire danser les gens (eux en premier).C'est surement pour cela que l'album s'appelle Discovery (Very Disco) (même jeu de mot que dans le titre n°11: Veridis Quo).

Ils vont pouvoir frapper en arrivant là où on ne les attendait pas ,et en évitant le piège du Homework2. On peut au moins être sûrs d'une chose : ils amènent comme avec le 1er album des sons et styles qu'on ne connaissait pas , ce qui est toujours bon . D'ailleur ,au vu des réservations effectuées chez les disquaires et des ruptures de stock dans plusieurs Fnac parisiennes ,on peut imaginer que cet album va se répandre et modifier le paysage de la French House.

Avec ses origines polynésiennes/ hawaïennes, sa contre culture californienne des 60’s/ 70’s, son esprit sportif australien des 80’s/90’s (c’est compliqué !!), le surf est loin d’être une spécialité française. Et pourtant la France peut se présentée comme terre de surf par la renommée d’un Golfe de Gascogne où l’océan y est plus que frémissant, mais aussi par sa culture surf spécifique, marquée de cette originalité entrecroisée de goût, d’esthétisme, de tergiversions intellectuelles, de poésie,…
De plus certains n’ont pas attendu « l’invasion amerloque » pour gamberger sur le comment s’éclater sur une vague. En effet dès les années 40 le « planky », petite planche en bois relevée à l’avant avec une spatule (fabriquée par Hennebutte puis Rott) a servi à de nombreuses personnes pour se fendre la poire (dans tout les sens du terme, malheureusement pour certains). Les expérimentés de cet engin vous sortiront : « essaye petit, c’est hilarant… de la Baltique ! ». La grande planche (même si on l’appelle aujourd’hui short board !) arrive plus tard et doit sa popularité française au hasard d’un film hollywoodien à Biarritz. Puis la passion du surf devenant grandissante, elle évolua avec les esprits qui la rejoignirent et enfanta le projet surf international : la route, sac sur le dos et planche sous le bras. En effet « si la passion conseille quelquefois plus hardiment que la réflexion , c’est qu’elle donne plus de force pour exécuter . »(Vauven. dans Max. et réfl.).
Remercions donc ces chers messieurs Rott et Hennebutte pour leurs idées qui grâce à elles nous procurent tant de bonheur lors des sessions dans des spots , tranquilles le chat ! Prendre les routes qui longent la côte, traverser les forêts de pins, profiter du calme de la nature, pour enfin arriver à la dune qui nous sépare encore de la plage mystérieuse. C’est alors que l’océan se dévoile peu à peu à nos yeux au fur et à mesure que l’on s’approche du sommet de cette montagne de sable. Apercevant enfin le swell, nous restons pétrifiés, émerveillés par la beauté du spectacle : de magnifiques droites déferlent devant nos yeux, … impeccable de frein à main de vélo ! L’impatience nous pousse à nous mettre à l’eau et à oublier les 5 km de marche qui nous ont permis de découvrir ce spot magnifique. Arriver sur la plage on engage la conversation avec un surfer que l’on prend pour un autochtone et qui s’avère être en fait un ricain. La réminiscence des heures passées sur les chaises des cours d’anglais nous permet de comprendre « hello », « How do you do (- yau d’arrosage)1 ? », mais pas plus en général vu leur accent ! Enfin nous voilà à l’eau, à ramer pour décrocher la troisième de la série ! Mais tout bonheur a une fin, le soleil descend lentement vers l’horizon, la marée monte, le spot change de forme, la dune s’illumine d’un rouge magnifique. Voici le spectacle éternel du surf en Gironde.
Bon et bien, faites vous plaize et bon surf !

(1) : petit conseil pour comprendre ce jeu de mot laid : essayer de traduire en français… désolé.